Le Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique, institution unique au monde par son importance, est le premier événement incontournable de la culture en Belgique.
A l'origine du Concours il y a, d'une part, un homme de talent et de cœur, Eugène Ysaye [ un des plus brillants représentants de l'école de violon de Belgique ] et d'autre part, la Reine Élisabeth de Belgique.
C'est Eugène Ysaye qui a eu l'idée d'un grand concours qui se déroulerait en Belgique et il en a fait part à la Reine Élisabeth.
Eugène Ysaye s'est éteint en 1935 mais le projet avait été chaleureusement accueilli et le premier Concours Eugène Ysaye eut lieu en 1937.
Dès 1938, l'épreuve est étendue aux pianistes.
Cette même année est introduite la clause du concerto inédit à interpréter en finale, avec obligation pour les lauréats d'être placés en "loge".
Les bases de ce qui deviendra le Concours Musical International Reine Élisabeth sont ainsi établies.
Pour défendre au mieux les couleurs nationales, une autre institution belge est créée en 1939 grâce au mécénat du Comte Paul de Launoit: la Chapelle Musicale Reine Élisabeth destinée à "former une élite, préparer à la virtuosité et à la maîtrise, défendre nos couleurs dans les compétitions internationales".
Après la guerre 1940-45, c'est sous l'impulsion de la Reine Elisabeth, et sous Son égide que le Concours reprend vie et, en 1950, devient le Concours Musical International Reine Élisabeth.
Le Concours se déroule selon une formule quadriennale qui fait alterner les sessions de violon, de piano, de composition suivies d'une année de relâche. Ce rythme se poursuit sans modifications de 1951 à 1969.
Les années suivantes connaissent quelques ruptures d'ordonnance, mais l'événement majeur en est la création d'une session destinée au chant organisée en 1988.
Le règlement du Concours, pratiquement inchangé depuis sa réorganisation, impose aujourd'hui une épreuve préliminaire à huis-clos et deux épreuves éliminatoires (1er et 2 ème degré) pendant lesquelles un jury sélectionne les candidats et élit les douze finalistes qui devront se présenter à l'épreuve avec orchestre et affronter le "seul à seul" du concerto inédit imposé. Les finales se concluent par la proclamation de six lauréats classés et six finalistes.
Le Concours est, depuis sa fondation, considéré dans le monde entier comme un des plus prestigieux, mais aussi un des plus durs qui soient.
Il est donc réservé au violon (depuis 1951), au piano (depuis 1952), à la composition (depuis 1953) et au chant (depuis 1988).
Pour chaque catégorie, les sessions sont distantes de quatre ans.
Le français désigne par le même substantif le temps qu'il fait et le temps qui passe...
Le temps qu'il fait, c'est ce qui peut faire monter la température sur scène à 40° C.
Le temps qui passe, c'est la longueur du concours.
Les concurrents arrivés premiers ont une immense résistance : ils sortent d'un mois entier de tension et d'épreuves.
Savoir plus :
. La Reine Elisabeth de BelgiquePV
. Concours Reine Elisabeth - site officielext
. Palmarès du concours depuis 1951ext
. Chapelle Musicale Reine Elisabethext
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